Au mois de mai 2016 s’est tenu le premier « forum franco brésilien des circuits courts » sous-titré  « Agriculteurs et consommateurs unis pour un commerce équitable et solidaire ». Il s’est tenu au Brésil dans la ville de Pinheiral, dans l’état de Rio de Janeiro, en collaboration avec la municipalité et l’établissement d’enseignement agricole local. Cet événement a été soutenu par la Région Bretagne et l’Ambassade de France au Brésil. Il a été organisé par Terralim, en coopération avec les CIVAM de Bretagne. 

En novembre 2018, une deuxième édition du forum a eu lieu à Volta Redonda dans le même état de Rio de Janeiro. Elle s’est consacrée à une réflexion collective sur le thème « Alimentation, eau et biens communs ». L’événement a reçu les mêmes soutiens, auxquels s’est jointe la collectivité Eau du Bassin Rennais et le comité de bassin du Paraiba. Elle a examiné comment, concrètement, des systèmes alimentaires territorialisés aident à préserver les biens communs, et en particulier l’eau de qualité. Une évolution majeure pour l’édition 2018 a été la participation d’une délégation du Burkina Faso, invitée sur proposition du Conseil Régional de Bretagne. A l’issue des 3 journées d’échanges et de travaux, le témoin a été transmis à la délégation burkinabè pour la tenue d’un forum analogue dans son pays.

Le vecteur commun des 3 forums réalisés et de ceux à venir est l’échange sur les systèmes alimentaires. Fondamentalement, un forum repose sur

  • la réflexion commune sur les systèmes alimentaires territorialisés, qui passe d’abord par l’approfondissement des connaissances à leur sujet ;
       
  • des modes d’échanges diversifiés : apports théoriques, récits d’expériences, atelier de réflexion, visites de terrain, films ;
       
  • l’échange sur ce thème entre les diverses familles d’acteurs qui s’intéressent aux questions alimentaires : monde associatif, entreprises, citoyens organisés, collectivités, scientifiques.

Par principe, un forum s’appuie sur un échange équilibré entre des familles d’acteurs qui ont peu l’occasion d’échanger sur leurs idées et leurs pratiques, et qui agissent sur les systèmes alimentaires dans leur propre pays ou par échanges internationaux et solidarité internationale 

  • La société civile en général, les associations de développement rural, de solidarité internationale en particulier ;
       
  • les « mangeurs et mangeuses » organisé-e-s ;
       
  • les entreprises ;
       
  • les collectivités et pouvoirs publics ;
       
  • la recherche.

Le postulat qu’une fertilisation croisée entre ces milieux est possible et désormais démontré par l’expérience de 3 éditions.